D'excellents films ont rythmé 2013, comme tous les ans, me direz-vous. Je souligne en particulier de grandes explorations du Mal sous tous ses aspects, de sa naissance au bord de l'innocence (Spring Breakers, The Master), dans sa pure horreur humaine trop humaine (The Act of Killing) jusqu'à son immanence métaphysique (Leviathan). D'autres œuvres se sont penchées sur l'amour, soit dans sa transcendance (A La Merveille, Upstream Color), soit dans son quotidien aussi simple qu'infiniment complexe (Before Midnight, Le Monde de Charlie). Sans parler des quêtes existentielles sur tous les tons de l'arc-en-ciel, de la version documentaire (Stories We Tell) à la folie libératrice (The World's End, Django Unchained). Au sommet du classement, le film qui, par petites touches, englobe tous les thèmes évoqués et bien davantage : Cloud Atlas.

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Mention spéciale

Batman - The Dark Knight Returns parties 1 & 2

Ainsi que le travail de DC Universe Animated Original Movies en général. Bien supérieur à ce qui se fait dans le même genre au cinéma, ces adaptations de classiques plus ou moins importants des Comics tiennent souvent leurs promesses. C'est en particulier le cas pour le chef-d'oeuvre de Frank Miller qui perd peu de sa puissance avec le passage à l'animation. A voir en complèment de la lecture de l'oeuvre papier, mais à ne pas rater quand même.


Quelques scènes et répliques

Les 17 minutes du plan séquence d'ouverture de Gravity.

Rachel McAdams erre dans la maison du « ce qui aurait pu être » dans A La Merveille.

« Sorry, I couldn't resist. », dans Django Unchained.

Les cinq dernières secondes de Stories We Tell, meilleur twist de l'année.

« Hey it is our basic human right to be fuck ups. This civilization was founded on fuck ups and you know what? That makes me proud! », dans The World's End, le film où toutes les répliques deviendront cultes.

La scène d'ouverture de Leviathan, abstraite et terrifiante, le choc sensoriel de 2013.

La fusillade finale de Spring Breakers, apothéose du projet poétique et vulgaire de l’œuvre.

« Born free » dans The Act of Killing et toutes les scènes horrifiques et grotesques du film.

Le plan fixe du générique de fin de Lone Ranger, la conclusion la plus déprimante et étrangement audacieuse d'un blockbuster depuis bien longtemps.

La scène du « scan » dans Le Congrès.

La musique d'Il Était une Fois en Amérique qui surgit à la fin de The Grandmaster.

Le mandala de sable de Samsara.

La fusillade qui réduit à néant la moitié d'un étage dans Dredd.

La voix de Smaug.

Le moment où on comprend qu'on s'est trompé autant que l'héroïne de The Innkeepers.

Le dernier face à face entre Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman dans The Master, « I'd like to take you to a slow boat to China... ».

Tout Cloud Atlas et son flot ininterrompu d'émotions et d'idées.


Bonus

10 musiques

Loaded - Primal Scream - The World's End

Come on Eileen - Dexy's Midnight Runners - Le Monde de Charlie

Django - Luis Bacalov & Rocky Roberts - Django Unchained

The Wildflowers - Hanan Townshend - A La Merveille

So Young - Suede - The World's End

No Other Love - Jo Stafford - The Master

Scary Monsters and Nice Sprites - Skrillex - Spring Breakers

Main Theme - Michael Giacchino - Star Trek Into Darkness

End Titles - Tom Tykwer, Johnny Klimek & Reinhold Heil - Cloud Atlas

This Corrosion - The Sisters of Mercy - The World's End

 
 
 
 
 
 
 
 
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