Phantom Of The Paradise
de Brian De Palma
Le meilleur
film du monde vient de sortir en DVD (Zone 1, certes, mais qui n'a pas de
lecteur multizone de nos jours ?). Et puis voilà. Hop. Je dois ajouter quelque
chose ? Je peux parler du DVD, qui n'est rien du tout en fait, il est totalement
inexistant, écrasé sous le poids de l'œuvre qu'il supporte (le DVD est un
support, dois-je le rappeler ?). Il n'y a pas de suppléments (ah si ! une
poignée de bandes annonces toutes géniales (Buffy le Film, Jack Burton,
Endiablé, Hell House ET le Rocky Horror (décidément)). L'image est pile poil, et
ce n'est pas rien au vu des plus belles couleurs aperçues sur un écran. Et le
son aussi avec un hénaurme "boost" sur les parties musicales, on a l'impression
que l'on est en train de jouer le CD de la BO par-dessus le film, mais c'est du
bonheur, évidemment, tant Phantom Of The Paradise possède l'une des plus
extraordinaires musiques de l'histoire du cinéma. Donc, voilà, le support fait
le minimum mais on ne lui demande pas plus.
..... ....
hum ? Vous êtes encore là ? Mais pourquoi donc ? Vous voulez vraiment que je
vous parle de Phantom Of The Paradise ? Inutile ! Deux cas de figure : soit vous
l'avez déjà vu et c'est votre film favori, soit vous ne l'avez pas vu et vous
allez acheter ce DVD. Et puis voilà, voilà. Hein ? Pourquoi est-ce le meilleur
film de tous les temps (à égalité avec une dizaine d'autres) ?? Mais enfin !
Phantom Of The Paradise c'est LA somme de tous les genres du cinéma, c'est un
film qui vous parle de TOUT, qui parle à tous et à toutes, qui allie la comédie
"cartoonesque" et la tragédie insoutenable, une œuvre d'une telle richesse,
d'une telle folie visuelle parfaitement maîtrisée dans ses excès expérimentaux,
qu'elle semble encore et toujours inconcevable, impossible, inimaginable. Et
oui, c'est le film parfait. Oui, il y a aussi The Lovers, La Nuit du Chasseur,
2001, Excalibur, mais Phantom Of The Paradise les contient tous et les explose.
Tout le monde vous le dira, ce film peut être vu 1000 fois et on y découvre
encore des trésors incroyables. C'est une œuvre trop forte et trop intime, trop
parodique et trop sérieuse, trop datée et trop indémodable. Phantom Of The
Paradise fait partie de nous pour toujours. Brian De Palma n'a fait que des
nanars après (ou du moins même ses merveilles ressemblent à des daubes à côté),
Paul Williams est resté le Diable, Jessica Harper n'a pas survécu à Suspiria, William Finley hante à jamais les couloirs
du Paradise, lui qui fut l'une des plus formidables et émouvantes figures
tragiques. Mais il reste ce film, qui les dépasse tous.
En résumé : nous parlons là du film où Jessica Harper chante Old
Souls, où William Finley hurle sa déchirante souffrance sous la pluie, où Paul
Williams est le démon le plus mémorable de l'histoire du cinéma, où De Palma
réinvente le 7e art à chaque plan. Nous parlons du plus grand film des années
70, et sans doute de l'un des 5 ou 6 véritables chefs-d'œuvre à 24
images/seconde du 20e siècle. Non, ce n'est pas excessif, je suis même en-deçà
de la réalité. Le DVD est un support correct, mais le film est à ce point vital,
que rien, ni personne, ne peut vous dissuader de l'acheter à cet instant. |
Avalon
de Mamoru Oshii
Prévu en
salles en France pour début 2002, Avalon, le film live du grand Oshii (à qui
l'on doit Ghost In The Shell et les deux Patlabor, entre autres chefs-d'œuvre
absolus) est déjà disponible en DVD. Soit en édition officielle Memorial (1500
balles) ou simple (500 balles), soit en édition un tantinet pirate mais
équivalente à l'édition simple (VO polonaise 5.1 sous-titrée en anglais, image
sublime, making of, BA...), aux environs de 170 F (je ne sais pas combien cela
fait en euros, mais c'est déjà plus raisonnable, enfin, bon, bref, moi je dis
ça, juste pour dire, il ne faut pas acheter de pirates !). Bon, voilà déjà
l'aspect technique de la chose de réglé. On cause du film ?
Un
chef-d'œuvre. En employant un
directeur photo polonais (les meilleurs du monde, c'est bien connu), Oshii a pu
mettre en scène un film d'une beauté hallucinante. Des couleurs jamais vues, des
plans impossibles, des flous, des mouvements d'appareil inhumains, des effets de
montage toujours bien venus. Le bon goût à l'état pur. L'état de grâce dans
toute sa splendeur. Une magnificence visuelle (et sonore ! La musique de Kenji
Kawaï, admirablement mixée, resplendit à tout instant avec discrétion) au
service, bien sûr, d'un scénario en béton. Oshii a vraiment fait son 2001 (final
plein de ???? à la clef). On reste bouche bée. On ne sait trop que penser. On
laisse courir. On veut y revenir plus tard, en toute innocence, une fois le
poids de la première vision passée. Comme pour 2001, comme pour Ghost In The
Shell, comme pour Solaris, le film mûrit doucement mais sûrement dans notre
esprit. La lenteur de l'œuvre, traversée de quelques scènes d'action
fulgurantes, s'installe en nous. L'héroïne entre dans notre panthéon personnel,
sa quête nous touche consciemment et inconsciemment.
Presque trop
beau (comme Final Fantasy), Avalon réussit à nous surprendre dans sa dernière
partie, à nous prendre de court, à relancer notre imaginaire et nos sens. Si le
Kubrick des grands jours, si Tarkovski, étaient encore en vie, ils nous
offriraient des œuvres comme celle-ci. Sauf que Oshii et ses collaborateurs sont
de vrais fans de jeux vidéos et se permettent des références très pointues qui
ne seront vraiment perçues que par ceux qui ont passé un peu de temps à jouer en
réseau ou au moins à quelques RPG. Un nouveau genre de cinéma. Le plus novateur,
car mêlant les réflexions et les références les plus contemporaines (voire
avant-gardistes) avec une puissance esthétique héritée des "anciens". Oshii ne
fait pas n'importe quoi sous prétexte de coller à une époque, voire à une mode,
non, Oshii fait son truc à lui, sans se poser de questions. Et son œuvre sans
concession nous parle profondément, intimement, à tous les niveaux. On reste
fasciné par l'intelligence, la force, le plaisir d'une telle œuvre. Profitez
d'Avalon maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. C'est tout simplement le
plus grand film de 2001.
En résumé : DVD à posséder d'urgence. Film à vivre sans plus
attendre. Avalon est le 2001 d'Oshii. Avalon est son Stalker (avec lequel il
partage de nombreux points communs). Oshii est le nouveau Tarkovski. Non, mieux
! Oshii est un auteur à part, un immense cinéaste, un
artiste novateur au sens le plus noble et ce film est son chef-d'œuvre.
Unique.
Avis contraire par
moi-même : On ne peut pas enlever les qualités esthétiques et
émotionnelles d'Avalon. Ni son approche novatrice du monde des jeux vidéos. Mais
l'influence de Tarkovski est telle que l'on en vient à se demander si ces
"hommages" n'en viennent pas à être l'essence du film. Que ce soit visuellement
(les plans très travaillés, le passage du noir et blanc à la couleur, etc...) ou
thématiquement (la "zone" de Stalker, les questionnements existentiels abordés
de façon similaire), Avalon respire le Tarkovski à pleins poumons. Alors ?
Peut-on tout pardonner à Oshii, et fermer les yeux sur les empreints pour se
réjouir avant tout de la qualité exceptionnelle du film ? La question mérite
d'être posée. Quoi qu'il en soit et pour le moment, Avalon n'atteint pas le
niveau des œuvres de Tarkovski, ce qui est finalement une forme de réponse à la
question précédente. |
Final Fantasy : les Créatures de l'Esprit
de Hironobu Sakaguchi et Motonori Sakakibara
Evoquons tout
d'abord l'édition DVD incroyablement luxueuse. Deux excellents commentaires
audio du film (sous-titrés en français ! si si ! sur le zone 1 !), des bandes
annonces superbes à foison, un documentaire "chapitré" fort
intelligemment, des infos à la pelle, des machins et des bidules, des story
boards et de la musique, des trucs et des bonus. Le docu montre assez bien
pourquoi Final Fantasy est une œuvre schizophrène (toujours autant à la mode, la
schizo), partagé entre le désir sincère de créateurs nerds et des impératifs
commerciaux lourds. FF est aussi le puzzle de dizaines de personnalités plus ou
moins talentueuses (cf la différence de "génie" entre l'animateur d'Aki et celui
du méchant odieusement caricatural (le type écoute Marilyn Manson et Korn, ce
genre de choses)). On ne peut de toute façon que s'extasier sur l'ampleur du
projet et sa magnificence technologique. Mais l'essentiel est finalement
ailleurs et nous y reviendrons. Le "fameux" bonus (très mal) caché est une
parodie pas très transcendante du Thriller de kivousavé. Amusant. Le meilleur
reste les "loupés", malheureusement fort peu nombreux. Ils sont le complément
comique du film, qui lui n'est pas franchement poilant, il faut le dire (mais ce
n'était pas le but non plus). Le long-métrage en lui-même est parfaitement
restitué. Image et son pètent la forme et c'était bien la moindre des choses. Et
voilà.
Le film ? La
vision en salle m'avait inspiré des propos fort élogieux, mais finalement en
deçà de la réalité. Certes on pourra toujours regretter que le scénario soit
parfois un catalogue des clichés de la SF. Mais pour une œuvre aussi novatrice
dans sa technique (et aussi réussie !), c'est peut-être un point positif. Et
oui. Car comme le notait fort justement le grand Guignebert dans Mad Movies, FF
se permet des écarts quasi expérimentaux et des envolées lyriques et
spectaculaires jamais vues dans une œuvre de cette ampleur (150 millions de
dollars de budget, je le rappelle pour ceux qui n'auraient rien suivi). A la
clef : un bide critique et publique parfaitement injustifié et injustifiable. La
fraîcheur, la délicatesse des Créatures de l'Esprit, alliées à une cruauté et
une dynamique parfois essoufflante, confèrent à l'œuvre une ambiance unique.
Ambiance bien évidement transcendée par un visuel incroyable qui écrase le
spectateur lors des premières visions (surtout au cinéma). Mais une fois placé
dans le cadre d'une TV 55cm stéréo, FF révèle enfin ce que l'on avait pressenti
dès le début : c'est une œuvre émouvante, en apesanteur, qui derrière de gros
effets n'est qu'une symphonie d'ombres et de lumières, de couleurs et de
nuances, de murmures et de souffles lointains. Car pour une scène volée à
Starship Troopers ou à AlienS (OK, le début de la poursuite en jeep est un
plagiat impeccable (même Goldenthal pique la musique de Horner (ce qui est un
"empreint" plutôt jouissif vu que Horner est le plus grand plagiaire de
l'univers)), il y a ce baiser dans l'espace, ces rêves si intenses, ce final
élégiaque. Et pour peu que l'on ait remisé son cynisme aux vestiaires et que
l'on ait fait l'effort (dérisoire) d'entrer dans le film, on trouvera le moyen
de verser une larme (voire même plusieurs) dans ce dernier quart d'heure
clouant.
En résumé : cette sublimissime double édition de Final Fantasy
permet de redécouvrir le film avec recul et dans des conditions éloignées du
spectaculaire écrasant des salles de cinéma. Le résultat ? Bien loin de perdre
son attrait, les Créatures de l'Esprit dévoile de nouveaux charmes. De grande
fresque techniquement sublime, Final Fantasy passe au statut de
classique de la SF
intimiste et pas bête du tout. Les empreints et les clichés sont en fait une
bouffée de fraîcheur et servent parfaitement un propos beaucoup plus
touchant. Les multiples visions et le temps jouent en faveur de FF, ce
qui laisse facilement à penser que ce film va rester en nous.
DVDthèque idéale.
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Incassable
de M. Night Shyamalan
On n'espérait
plus un tel film en provenance d'Hollywood. Ou plutôt on espérait sans vraiment
y croire qu'une telle œuvre avait encore sa place au sein du monde des
blockbusters. Certes il se produit des choses sublimes dans le monde des grosses
prod avec des vrais bouts de stars dedans (Le 13e Guerrier, Fight Club, La Ligne
Rouge, La Planète des Singes, etc...). Mais là on a droit à bien plus qu'un
superbe film de genre, on a droit à un chef-d'œuvre au sens le plus noble du
terme. Un film original, touchant, simple dans sa grande complexité, et surtout
un film qui grandit à chaque vision, qui devient immense avec le temps. A la
vision en salles, on se disait que l'on tenait là un film sortant enfin de
l'ordinaire, qui alliait spectacle délicieux avec une sensibilité rare. On
sortait du film avec un immense sourire, un regard d'enfant émerveillé et mille
et un rêves dans la tête. Les héros de comics étaient parmi nous, pour de vrai.
Le réalisme, parfois très maniéré, de Shyamalan, renforce paradoxalement la
crédibilité d'une histoire incroyable. Plus Incassable est lent, s'arrêtant sur
des détails, rêvassant à longueur de plans trop parfaits ; plus on est
émerveillé, plus on est fasciné par un conte de fées post-Seven, plus on est
bouleversé par trois fois rien.
Qui aurait
cru que la si fameuse scène du "hall de gare" pourrait à ce point nous redonner
foi en la magie du cinéma, bien plus que tous les débordements spectaculaires et
tous les longs blah-blah auteurisants ? Et bien voilà, dans ce hall de gare il y
a Bruce Willis qui porte tous les malheurs du monde (il ne joue tout simplement
pas, il est juste présent, il est génial), il y a la musique risquée de James
Newton Howard, il y a les mouvements d'appareil ultra sophistiqués de Shyamalan.
Tout pour être ridicule (et je ne vous parle même pas des tenants et des
aboutissants de la séquence). Et c'est sublime. Comme Phantom Of The Paradise
alors ? Oh non ! Ohla ! Doucement jeunes gens ! Faut pas aller trop vite en
besognes ! Certes Incassable mérite ses cinq étoiles. Il n'en aura que quatre
(et demie, allez). Parce qu'il est trop tôt, parce qu'on n'est jamais trop
méfiant, aveuglé par l'enthousiasme, parce que ce n'est pas parfait, enfin, je
ne sais pas, il est bizarre ce film qui ne semble durer que 15 minutes (et des
films les plus "courts" de ces dernières années, on ne voit pas le temps passer,
c'en est effrayant et cela participe à sa réussite). Pour l'instant on ne va pas
trop s'affoler. On va le revoir dans quelques mois, et on en recausera alors.
L'édition collector est splendide. Avec le packaging le plus adéquat qui soit
(le devant, en particulier, en noir et bleu, c'est beau comme du Burton).
En résumé : l'un des très grands moments
du cinéma hollywoodien de ces dernières années. Une
édition collector fort belle et qui sera une perle de votre DVDthèque
(surtout qu'elle est vraiment en édition limitée, du moins, il me semble). Pour
en revenir au film : c'est peut-être bien un chef-d'œuvre. L'avenir nous le dira,
mais j'ai confiance. Merveilleux.
Note : Nous avons malheureusement droit à la
version internationale d'Incassable. Identique en tout point à celle découverte
en salles, sauf en toute fin de film. Là où la version salle proposait deux
arrêts sur image saisissant de puissance et qui composaient un ultime climax en
figeant les deux héros dans des cases de Comics, la version DVD insère deux
textes parfaitement inutiles et lourdement explicatifs qui tentent de briser
l'imagination de spectateur (il faut TOUT lui dire au spectateur, il est
tellement crétin...). Fort dommageable, vu que sous-titres ou pas, il est
impossible de les faire disparaître. Il faudra passer outre cette faute de goût
en final (ce qui est d'autant plus triste). |
SPAWN (la série animée)
Dans le monde
des Comics, toutes les possibilités existent. Parfois le Comics écrase tout et
s'avère inadaptable (n'importe quel chef-d'œuvre absolu de Alan Moore). Parfois
le film se hisse au niveau du Comics (Burton délivrant des Batman (surtout le
deuxième) du niveau du Dark Knight de Frank Miller et du Killing Joke de Alan
Moore). Souvent le cinéma ne rend pas justice à l'œuvre (X-Men, exemple récent).
Parfois, beaucoup plus rarement, le film est supérieur à la BD (Blade, mais si,
mais si !). Deux cas étranges en conclusion. Shadowman, qui vaut essentiellement
pour... son adaptation en jeu vidéo (un affreux action-plate-formes -boum-boum-aventure,
quasi injouable, mais doté d'une ambiance traumatisante et de visions infernales
uniques). Et Spawn.
Todd
McFarlane est une sorte de Disney pour nerds caricaturaux. Il est à la tête d'un
empire en pleine expansion qui ne recule devant aucun délire marketing. A sa
décharge on reconnaîtra qu'il produit de bien jolies figurines (notamment celles
de Sleepy Hollow et d'Edward), mais bon. Surtout qu'à la base il y a son Comics
Spawn. Une énième variation autour du super-héros de l'enfer, bon ou méchant, ça
dépend. Dans un univers cradingue, qui doit tellement à Frank Miller qu'on n'ose
même plus le faire remarquer. Niveau scénario, c'est le néant ou presque. Spawn
donnera naissance à un film live totalement nul, même pas sauvé par de mignons
effets spéciaux et la présence de Mindy Clarke.
Mais il y a
la série animée. Une succession d'images, juste des plans, parfois une séquence
entière. Des situations à ce point caricaturales que cela devient un formidable
"best of" du Comics américain des années 80-90-2000. Spawn ne vaut que par son
intensité visuelle, ses pauses gonflées aux hormones, son cabotinage dessiné.
Avec quelques séquences (zappez dans les chapitres) qui s'avèrent franchement
inestimables et peuvent justifier l'achat de cette intégrale des trois premières
saisons. Même si la série demeure très répétitive (les interminables radotages
de Cagliostro, les pleurnichages de Wanda et Terry...), il y a des sommets
fulgurants. Les souffrances du HellSpawn, avant tout et surtout. Mais aussi la
première transformation du Clown en Violator, l'entrée de Spawn dans le building
de Jason Wynn, la mort de Jade, la confrontation avec la vampire, la poursuite
avec le serial killer pédophile, le duo de flics jouissif, quelques flash backs
barbares bien sentis... Ce qui est déjà beaucoup.
En résumé : 3 DVDs pour résumé les trois premières saisons (mentions spéciales à la première
dominée par le Clown et à la troisième dominée par Jade) et un quatrième DVD-Rom
pour s'amuser dans le Disneyland de McFarlane. La série est supérieure aux
Comics et est mille fois plus réussie que le pathétique film. Malgré un scénario
vu et revu, des clichés par milliards et un gros zeste de redondances qui révèle
un manque d'imagination regrettable, on aime Spawn pour sa
force visuelle
et parfois émotionnelle, on aime Spawn pour sa violence
bien immature, on aime Spawn pour ses pauses
cabotines, on aime Spawn. |
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