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Photo du film Whatever works - 321964

Whatever works

Retour à New York pour Woody Allen et retour en verve. Avec Larry David comme double idéal et Evan Rachel Wood en remplaçante avantageuse de Scarlett Johansson, Woody est à nouveau heureux dans son cynisme. Un grand film sur le bonheur de vivre, quoi qu'il arrive.

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Photo du film Ponyo sur la falaise - 302245

Ponyo sur la falaise

Un Miyazaki mineur demeure un grand dessin animé. L'adage est vieux comme Le Château de Cagliostro. Ici, le maître fait dans le mignon, le pastel, la jolie redite, avec simplicité et poésie naïve. Mais il y a là bien plus de psychologie enfantine que dans tous les Maximonstres du monde (du moins dans leur incarnation cinématographique). 

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Photo du film Rachel se marie - 303318

Rachel se marie

Le film "familial" de 2009, réponse hollywoodienne au Conte de Noël de Desplechin. Tout repose sur les épaules d'Anne Hathaway, qui, contre toute attente, en sort grandie. L'œuvre de Jonathan Demme vaut pour sa performance et pour les instants de vérité brute qui la parsèment.

12

Affiche haute définition de Inglourious basterds

Inglourious basterds

De tous les essais cinématographiques du bon gars Quentin, celui-ci est à la fois le plus audacieux et le plus inégal. L'archétype du film embarrassant, qu'on adore l'espace d'une scène, pour mieux le détester l'instant d'après. D'où sa place aussi élevée au sein de ce classement. Le grand film raté de 2009.

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Affiche haute définition de Star Trek

Star Trek

Le gros divertissement régressif de l'année. Très amusant, surtout si on ne connaît pas grand chose à l'univers Star Trek, cette nouvelle version joue à la fois sur le kitsch et les codes geeks de la saga pour mieux les transformer en blockbuster tout public et joliment troussé.

10

Affiche haute définition de Jusqu'en enfer

Jusqu'en enfer

Diablement rigolo, le retour de Sam Raimi dans le domaine de l'horreur fun est un vrai petit bonheur crade et sadique. Martyrisée, l'adorable Alison Lohman devient une scream queen à l'ancienne dans ce qui est la perle nostalgique de 2009. 

9

Affiche haute définition de Watchmen - Les Gardiens

Watchmen

Il fallait un "grand film malade" pour 2009 ; tant mieux c'est tombé sur l'adaptation de l'inadaptable merveille d'Alan Moore. Zack Snyder tombe les deux pieds dans tous les pièges et en remet une couche de clinquant clipesque pour transformer l'objet en une œuvre post-tout, effroyablement bête et maligne dans le même mouvement. Le film de super-héros le plus intelligent et passionnant depuis Batman Returns. C'est bien tout là tout ce qu'on pouvait espérer.

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Photo du film Wrestler (The) - 294283

The Wrestler

Rosetta Balboa : de l'émotion avec une pièce de barbaque difforme. Une performance d'acteur comme on en voit rarement, le tout emballé dans un joli tour de force lo-fi. Intrigue minimale, mise en scène en cachette, peu de bruit et un cœur gros comme ça.

7

Affiche haute définition de Coraline

Coraline

La vraie psychanalyse enfantine, celle qui secoue les toiles d'araignée de l'inconscient, déborde du sublime Coraline. Le film qui prouve d'une part que l'on a toujours mésestimé le travail d'Henri Selick et que d'autre part une bonne histoire prévaudra toujours sur tous les artifices digitaux. En 2D ou en 3D, Coraline est une perle. 

6

Affiche haute définition de Reader (The)

The Reader

Kaaaaaate ! Au bord de la caricature, dame Winslet touche une nouvelle fois les étoiles avec The Reader (et dans une moindre mesure dans Les Noces rebelles). C'est avec ce rôle ambigu, au sein d'une œuvre nuancée et émouvante, qu'elle prouve une énième fois son infini talent.

5

Photo du film Morse (Let the right one in) - 288972

Morse, let the right one in

Des vampires partout ! Toujours tendances, toujours au cœur des mythologies les plus ressassées. Au sein de cette invasion perpétuelle, Morse est un petit miracle. Avec très peu et une sensibilité scandinave coupante, le film déploie une beauté unique. Un chef-d'œuvre du fantastique.

4

Affiche haute définition de Slumdog millionaire

Slumdog millionaire

La crise ? Quelle crise ? La grande réconciliation de la mondialisation et du capitalisme dans une fête planétaire, complètement utopique et réjouissante. Tout sauf politiquement correcte, l'œuvre de Danny Boyle vend du rêve sans retenue aucune. Une course effrénée, qui fait tourner la tête, comme une montagne russe chez les miséreux. Et en prime une belle histoire d'amour à l'ancienne. Le film symbole de 2009. 

3

Affiche haute définition de Harvey Milk

Harvey Milk

Le biopic parfait. Entre académisme et expérimentation, avec d'énormes performances d'acteurs qui ne parviennent pourtant jamais à nous détourner de l'émotion sincère qui se dégage de chaque image. Une alchimie sur le fil du rasoir qui transforme Milk en classique immédiat aussi retors qu'évident.

2

Affiche haute définition de Bronson

Bronson

"The fame monster !" Le miroir le plus brutal et acéré que l'on pouvait tendre à notre société faussement aseptisée et noyée dans d'illusoires rêves de gloire. Idiot brillant, Charles Bronson incarne la part des ténèbres. Fight Club en plus malin, le film de Nicolas Winding Refn déborde d'idées jusqu'à exploser. 1h30 pour tout balancer à la gueule du monde, avec, en bonus, une folle réflexion sur la création. Ultime. 

1 - ex-aequo

Affiche haute définition de Là-haut

Là-haut

Le film idéal. La recette parfaite, où il ne faut rien ajouter, ni rien enlever. Avec les 15 premières minutes les plus bouleversantes que l'on puisse imaginer. Mais la suite n'est pas à mépriser, tant elle déborde d'humour et d'invention. Le pire (ou du moins le meilleur) ? Le studio Pixar va probablement faire encore mieux la prochaine fois...

1 - ex-aequo

The Box

Loin de moi l’envie de vous révéler quoi que ce soit sur l’histoire. The Box, voilà tout ce que vous devez savoir. Un cube, une boîte, une abstraction. Au bout du compte ? Peut-être le vide, une chimère, une simple histoire pour faire peur, un cauchemar d’enfant. Le film s’épanouit comme un conte mi-futuriste, mi-obsolète, doux et angoissant. En son cœur, la beauté irrégulière de Cameron Diaz, dans son meilleur rôle, irradie d’une mélancolie fragile. The Box est un murmure de cinéma.

Hors-classement

Photo du film Fall (The) - 239049

The Fall

Le vrai plus beau film de l'année ne sera pas sorti en salles, mais directement en DVD. Un scandale sans nom qui ne peut qu'entraîner la plus vive incompréhension. Pour toutes les horreurs qui trouvent le chemin des grands écrans (de RTT à Paranormal activity en passant par Cineman), la magnificence de Tarsem sera cantonnée au quasi anonymat. Peu importe, l'œuvre appelle de toutes ses forces le statut culte, au sens le plus juste du terme. Peu la découvriront, mais tous (ou presque) seront transcendés. On n'avait pas vu plus touchant récit sur le pouvoir du conte depuis Princess Bride (et Stardust). Un choc !

 
 
 
 
 
 
 
 
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