#30
Braids - In Kind
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Le cœur du plus beau disque d'ambient de l'année. J'en profite pour faire une dédicace spéciale à tous ceux qui ont trouvé les morceaux des derniers Arcade Fire, Justin Timberlake et The Knife trop longs. 20 minutes, là, voilà, c'est ce qu'il faut. Je n'ai rien à vous expliquer. Vous écoutez. Si vous comprenez, on se comprend. Si vous ne comprenez pas, c'est dommage mais ne baissez pas les bras. |
Du rock ! Du rock qui crie, qui hurle, qui griffe et qui se débat. Avec Kathleen Hanna en donneuse de leçons de vie. Voilà, à tout âge, c'est comme cela que ça doit être fait. |
Si vous avez vécu de plein fouet les années 90, comme votre serviteur, et en particulier cette fameuse brit-pop morte et enterrée depuis longtemps, vous comprendrez sans mal l'effet que peut produire un single de cet acabit. C'est comme à l'époque, avec le faste, le lyrisme, les grosses guitares. Ce fantôme bravache de We Are the Pigs et de Trash, est la petite madeleine qui ouvre en grand les portes du souvenir. |
Pour ceux qui pensent encore que la folk de Laura Marling manque de punch et de personnalité. C'est un peu le "tube" de l'exemplaire Once I Was An Eagle, porte d'entrée percutante d'un album exigeant mais génial. |
La quintessence des productions Johnny Jewel, de la synthpop sucrée, drôle, bienveillante, conçue pour la scène. La version live est donc frénétiquement supérieure et on ne saura jamais trop encourager à voir Glass Candy sur scène au moins une fois dans sa vie. |
C'est l'autre tube omniprésent de 2013. Et pourtant c'était loin d'être gagné sur le papier, à balancer du R'n'B sophistiqué sur pas loin de 8 minutes, le pari était audacieux pour le petit Justin. Ce n'est sans doute pas le morceau le plus intéressant de son fantastique album, mais c'est le plus universel. |
Tiens, voilà du gros son ! Du rap violent, à la pointe musicalement et complètement barré. Tour de force de faire de cette musique un peu terrifiante, l'une des plus écoutées et commentées de la planète. |
Tout autant pour le morceau, lyrique, grandiose, épique, déchirant et tous les adjectifs qu'on associe généralement avec la musique d'Arcade Fire, que pour les clips. D'abord un montage d'images d'un chef-d'œuvre du 7e Art (Orfeu Negro) avec l'ajout malin des paroles de la chanson. Puis une merveille esthétique, émouvante, mise en scène par l'un des nouveaux grands noms du format : Emily Kai Bock. |
L'Electric Lady essaie de résumer 50 ans de musique noire en moins de 5 minutes. De façon magistrale et hautement improbable, elle y parvient presque. Une chanson dotée d'une classe absolue, ce dont on a de moins en moins l'habitude lorsqu'il s'agit de pop grand public taillée pour les déversoirs musicaux. |