Du rock féminin débordant de personnalité, avec des surprises judicieusement dispersées et qui permettent d'échapper à la routine du genre. Très accrocheur.
49
Girlpool - Before The World Was Big
Un duo féminin de folk punk urbain, minimaliste et abrasif. Ne craignez pas ce premier album très court (même pas une demie heure), très attachant et d'une surprenante maturité.
48
Mbongwana Star - From Kinshasa
Le post-rock du Congo : richesse des rythmes et des sons, du chaos naissent des grooves imparables. Une des découvertes majeures de 2015.
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Dungen - Allas Sak
Le meilleur groupe de rock progressif de la planète ? Peut-être bien. En tout cas celui qui parvient le mieux à faire survivre les plus belles heures du genre. Richesse des arrangements, des mélodies, des structures, Allas Sak rappelle que Dungen est un trésor à chérir.
46
VHOL - Deeper than Sky
Badaboum ! Ce "supergroupe" de Métal envoie les grosses guitares, les grosses cavalcades rythmiques et le chant guttural. Mais avec de l'humour et une exécution exceptionnelle, pleine de variations et de surprises. Grandiose !
45
Sexwitch - Sexwitch
La chanteuse de Bat for Lashes, Natasha Khan, reprend des standards de la world music psychédélique. Si cela fait envie sur le papier, le résultat tient toutes ses promesses. De la musique tribale revendicatrice accessible à tous.
44
My Morning Jacket - The Waterfall
Le très beau retour d'un groupe désormais considéré comme "classique". Du rock spacieux et lyrique, plein de détours et de passages secrets.
43
Chelsea Wolfe - Abyss
Chelsea Wolfe flirtait depuis longtemps avec le métal, elle franchit ici la frontière et plonge dans les eaux les plus sombres de l'industriel et du doom. Bref, sa folk gothique n'a jamais été aussi violente. Abyss porte idéalement son nom, sorte de Léviathan sonore qui ne laisse aucune échappatoire à l'auditeur mais offre aussi de superbes instants de grâce.
42
Blur - The Magic Whip
Les grands anciens du rock britannique des années 90 en ont encore sous le capot. Après les réussites des derniers albums de Suede et des Manic Street Preachers, le retour de Blur s'avère très convaincant. Le groupe n'a plus rien à prouver et ne cherche pas à révolutionner sa musique, mais The Magic Whip fait le boulot avec une vraie classe.
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Braids - Deep in the Iris
Le virage "pop" de Braids est définitivement acté avec Deep in the Iris. Pour sûr, il reste des moments un peu dissonants, des percées sonores et vocales inattendues, mais les chansons ont adoptées des atours plus classiques et accessibles. On peut regretter les atmosphères de Native Speakers tout en s'extasiant sur la qualité des chansons proposées qui font peu à peu fondre toutes les réticences.