60

Waxahatchee - Ivy Tripp

Star montante de l'indie rock, Waxahatchee poursuit sur la lancée de son premier album avec un recueil de chansons classiques mais d'une efficacité sans faille. Le genre de disques auprès duquel on risque de revenir régulièrement année après année.

 


 

59

Titus Andronicus - The Most Lamentable Tragedy

De l'opéra punk-rock, quand les Who percutent le hardcore américain pour accoucher d'un récit gargantuesque au fil des troubles mentaux du chanteur. Un haut sommet de plus d'1h30, avec de tout et davantage. Il vous faudra de nombreuses écoutes, ne serait-ce que pour arriver jusqu'au bout, mais si The Most Lamentable Tragedy ne s'offre qu'aux plus audacieux, ils seront largement récompensés.

 


 

58

Roisin Murphy - Hairless Toy

Roisin Murphy est toujours la classe incarnée et son Hairless Toy est un des meilleurs comebacks de 2015. Son electro-disco s'éloigne de plus en plus des pistes de danse pour s'épanouir dans une approche sophistiquée qui parle davantage à la tête qu'aux jambes.

 


 

57

John Carpenter - Lost Themes

Le plus amusant avec John Carpenter c'est de réaliser que les musiques qu'il a composées pour ses films ont eu finalement autant d'influence que lesdits films. Aujourd'hui, Carpenter le musicien est aussi reconnu que Carpenter le metteur en scène, en tout cas dans les pays anglo-saxons. La sortie de ce qui est son premier véritable album n'est donc pas vraiment surprenante. Le contenu est classique mais parfaitement exécuté et offre des paysages très cinématographiques qui feront vibrer les nostalgiques des séries B des années 80.

 


 

56

Young Fathers - White Men are Black Men too

Hip-pop ? Oui, on peut définir ainsi le genre des Young Fathers. Un grand mélange, un vaste fourre-tout, mis au service de propos percutants et de chansons qui peuvent bousculer.

 


 

55

Low - Ones and Sixes

Les rois du "slowcore" ont encore des trésors cachés dans leur musique lancinante, poétique et intense. Il suffit d'écouter la soudaine arrivée des basses qui font trembler le sol dans la chanson No Comprende pour avoir des frissons.

 


 

54

The Orb - Moonbuilding

Des légendes de l'ambient reviennent à ce qu'ils savent faire de mieux : de grandes fresques planantes. Pour qui souhaite vivre une aventure spatiale en musique, Moonbuilding deviendra un album de chevet.

 


 

53

Jlin - Dark Energy

Le footwork est un genre musical dont vous n'avez probablement jamais entendu parler. Dérivé de la house de Chicago, avec ses codes rythmiques bien particuliers, le footwork donne lieu à des battles de DJ et de danseurs. La productrice Jlin a créé son univers en marge du mouvement principal et en repousse les limites avec son premier album, le frénétique, épuisant et palpitant Dark Energy. Une des grandes révélations de 2015.

 


 

52

Kylesa - Exhausting Fire

En s'affranchissant des codes du "sludge", Kylesa offre avec Exhausting Fire un best of de ce que le heavy metal peut produire de meilleur. Alors oui, c'est du "lourd" mais la variété des morceaux pourrait bien convaincre quelques sceptiques.

 


 

51

Dan Deacon - Gliss Riffer

Avec ce qui est son album le plus accessible, Dan Deacon lève un peu le pied sur la bizarrerie et le petit bordel qui fait le sel de son œuvre. Est-il pour autant vraiment assagi ? Non, bien sûr, même si les structures sont plus classiques, l'énergie ne peut pas être contenue et reste communicative.

 


 

#70-61 / #60-51 / #50-41 / #40-31 / #30-21 / #20-11 / #10-1

 

 
 
 
 
 
 
 
 
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